Le Tribunal administratif de Paris vient de donner raison au promoteur SOFERIM pour la sauvegarde de la carrière de Port-Mahon, mettant fin à douze ans de procédures. La justice a confirmé que les travaux de confortation et de mise en valeur de la carrière de Port-Mahon respectent pleinement ce monument historique, situé sous le site du 26/30 rue de la Tombe Issoire et 15-17 Villa Saint-Jacques.

Dans son jugement, le tribunal estime que les travaux autorisés étaient bien motivés par « l’urgence à mener une restauration de la carrière pour assurer la pérennité du monument classé », tout en permettant une mise en valeur de son patrimoine par le dégagement de perspectives visuelles et l’aménagement d’un cheminement au sein de la carrière.

Réalisés sous le contrôle de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), ces travaux de confortation traditionnelle se sont terminés en mai dernier. Leur conformité a été approuvée par la DRAC et l’Inspection générale des carrières (IGC).

La carrière de Port-Mahon est aujourd’hui consolidée et valorisée de façon pérenne, dans le plus grand respect de sa richesse patrimoniale, comme SOFERIM s’y était engagé.